Lutte contre la vie chère: l'OFT joue sa partition
08 / 07 / 2017
L’Observatoire de la Fluidité des Transports (OFT), qui a pour mission la fluidité des transports donc la lutte contre toutes les pratiques anormales dans le transport, joue sa partition dans la lutte contre la vie chère, à travers les missions régulières qu’elle organise. Ces missions de terrain sont organisées sur les axes commerciaux du pays ainsi que les corridors. Elles ont pour objet d’observer et collecter des données sur les barrages, leurs tenants ainsi que les pratiques qui y ont cours. Après observation, des séances de sensibilisation sont effectuées à l’endroit de tous les acteurs du transport, soit les transporteurs, les forces de l’ordre, les usagers, afin que chaque partie respecte la réglementation en matière de transport et de contrôle routier. Les autorités préfectorales des régions concernées sont également impliquées pour la résolution des problèmes enregistrés.
Ainsi, en 2016, sur 392 barrages observés, l’OFT en a dénombré 51 illégaux qui ont été démantelés en collaboration avec l’Unité de Lutte Contre le Racket (ULCR). Le nombre de barrages au 100 km a également été réduit de 07 en 2012 à 1,3 en 2016. C’est donc à juste titre que le gouvernement, s’étant saisi de cette question, a créé le Conseil National de Lutte Contre la Vie Chère (CNLVC) dont les actions seront soutenues dans un cadre de concertation permanent comprenant les entités concernées directement par la lutte contre les faux frais et les barrages illégaux. Ce sont : l’Observatoire de la Fluidité des Transports (OFT), le Haut Conseil du Patronat des Entreprises du Transport Routier de Côte d’Ivoire (HCPETR-CI), l’Unité de Lutte Contre le Racket (ULCR) et le CNLVC.
Ce cadre de concertation sera un outil de réflexion à l’échelle nationale pour trouver des solutions viables et pérennes contre la vie chère. L’élimination des faux frais sera un pas de géant dans cette lutte. Et l’OFT a déjà l’expertise et les armes pour mener cette lutte. Ses actions devront simplement être renforcées afin de donner l’espoir aux populations ivoiriennes, surtout le secteur du vivrier, qui est la denrée la plus régulièrement consommée par l’ensemble de la population, toute couche confondue.
